CLIN D'OEIL

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Les Chevaux
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Les Chevaux

 

 

Je me suis décidée à te parler de ma deuxième passion: les chevaux.....
D'où me vient, cette passion?

Cette passion me vient de mon père qui était un cavalier émérite...
J'avais cinq ans; je vivais dans une petite ferme avec mes parents
et mes deux petits frères.

Nous devions travailler, ce qui était normal pour aider nos parents.

Chaque soir, après mes tâches, mon père me permettait de faire du cheval.

Bien sur, Tosca, cette très gentille jument n'était pas un pur sang,
ni un cheval de course, simplement un cheval de trait,
Elle était adorable et d'une douceur inimaginable....
Tosca, malgré, toutes ces années,
je me souviens encore de son nom, je ne peux oublier cette amie!

 

 

Mon père m'a appris à monter à cru,
 pour me tenir juste la crinière avec mes mains.
Voilà, d'où, je tiens cette passion....

Au fil des soirées que je passais avec mon amie Tosca,
j'ai appris à découvrir que cet animal avait une tête,
un coeur et des sentiments....

Je pouvais me permettre de lui parler, de lui faire des câlins,
je savais que si je lui donnais mon coeur, Tosca le sentait.
Elle me rendrait cet amour.

Chaque soir, elle m'attendait pour que je puisse jouer avec elle.
Ensuite nous allions faire notre petite promenade,
ensemble pendant une heure,
j'étais heureuse, et je sentais qu'elle aussi...

Un cheval est peut être un animal, mais il ne lui manque que la parole....
 C'est un petit bout de ma vie que je vous offre.

J'ai cette passion pour les chevaux dans le sang.
Mais je me révolte quand je vois que beaucoup de gens se servent des chevaux pour ramasser le plus d'argent possible!

 

 

Cavalier, laisse moi te dire ...

Je suis un coureur de prairies, j'aime les grands espaces.
Fais-moi travailler en premier lieu dans la nature,
car elle est ma joie de vivre.
Je te donnerais en échange le meilleur de moi-même.

Je n'aime pas vivre seul,
j'ai besoin de la compagnie de mes semblables pour galoper,
pour   manger, pour jouer ou pour me battre.
S'il te plaît ne m'emprisonne pas.

Comme tout herbivore, je suis un animal de fuite.
Je suis donc facilement impressionnable,
l'agressivité me traumatise et en cas de danger, fictif ou réel,
ma première réaction est de fuir.
C'est pourquoi j'ai besoin que tu m'expliques,
mais surtout que tu me mettes en confiance,
avec  patience, avec amour.

À ceux qui me dominent, j'offre ma force, ma rapidité, ma résistance.
Mais à ceux qui m'apprivoisent,
j'ouvre les portes de ma propre magie.
Car je suis plus qu'un moyen, je suis l'initiateur.
Mon univers est celui d'un ordre oublié,
celui des forces vives et des sensibilités
où l'homme retrouve son être originel et son identité.

Cavalier, si tu m'aimes...
Médite et fais ce qui convient.

 

 

Au delà des mots, j'ai voulu te dire que cet animal
est d'une douceur et d'une gentillesse énorme.
Un cheval qui a de la peine, cela se voit dans ses yeux.
Un cheval qui est heureux cela se voit aussi.

Lorsqu'il t'attend, il est content de te voir,
avec lui pas de tricherie, ni de mensonge,
c'est aussi de là que vient ma passion.

Avec un cheval, il suffit d'être soit,
même mais avec son coeur.

 

 

La Prière du Cheval à son maître

A toi, mon maître, je dédie cette prière.
Donne-moi souvent à manger et à boire et,
Quand ma journée de travail est finie,
Veille à ce que ma litière soit sèche et propre,
 et mon box suffisamment large afin que j'y sois à l'aise.

Chaque jour contrôle mes pieds soigne-moi avec une éponge humide.
Quand je refuse de manger,
Examine mes dents, peut-être qu'un ulcère m'empêche de manger.
 

Comme je ne peux te dire quand j'ai soif,
Fais-moi boire souvent de l'eau fraîche et propre,
Ceci m'évitera la colique et autres maladies.

Parle-moi : ta voix est souvent plus efficace que la cravache et les rênes.
Caresse-moi souvent pour que je puisse apprendre à t'aimer
Et te servir mieux.

Ne me tire pas la tête vers le haut avec le filet,
Ce qui me cause de grandes douleurs au cou et à la bouche
et m'empêche de développer toutes mes forces et de me sauver des chutes.

Ne me coupe pas la queue,
Me privant ainsi de ma meilleure défense
Contre les mouches et les taons qui me tourmentent.

Ne tire pas sur les rênes,
Et dans les montées ne me donne pas de coup de cravaches.

Ne me donne pas de coups,
Ne me bat pas quand je ne comprends pas ce que tu veux,
Mais essaye que je puisse te comprendre.
Si je refuse, assure-toi que le mors et la bride soient en ordre
Et que je n'ai rien aux pieds qui me fasse mal.

Si je m'effarouche, ne me frappe pas,
Mais pense que cela peut dépendre de l'usage des œillères,
Qui m'empêche de bien voir ou de défauts de ma vue.

Ne m'oblige pas à tirer un poids supérieur à mes possibilités,
Ni à aller vite sur des rues glissantes.

Quand je tombe, sois patient et aide-moi,
Car je fais de mon mieux pour rester debout.
Et si je bute, sache que ce n'est pas de ma faute ;
N'ajoute pas à mon angoisse d'avoir échappé à un danger,
Le mal de tes coups de cravache qui augmentent ma peur
Et me rendent nerveux.

Essaye de me mettre à l'abri du soleil.
Et quand il fait froid, mets-moi une couverture sur le dos,
Non pas quand je travaille, mais quand je suis au repos.

Et enfin, mon bon maître,
Quand la vieillesse me rendra inutile,
Ne me condamne pas à mourir de privations
Et de douleurs sous la férule d'un homme cruel,
Mais laisse moi mourir de vieillesse, au pré,
Chez un paysan qui me traitera bien
Ou dans une pension pour vieux chevaux méritants comme nous en avons
Ou enlève-moi toi-même la vie,
Sans me faire souffrir et tu en auras le mérite.

 



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