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Les Indiens
Les grandes plaines
centrales
Cette zone couvre toute la vallée du Mississippi et les contreforts
des Montagnes Rocheuses.
Tribus: Blackfeet, Cheyenne, Sioux, Pawnee, Comanches, Crows.



Rien qu'en
Amérique,
il y avait plus de 70 tribus différentes qui ont été
massacrées...
Ou enfermées comme des bêtes dans des réserves.


Voici
quelques citations de chefs Indiens
"Le temps est
glacial et nous n'avons plus de couvertures.
Nos enfants meurent de
froid.
Une partie de mon peuple s'est enfui dans les montagnes
où il
n'a ni couverture ni nourriture.
Je veux avoir le temps de rechercher
mes enfants,
de voir combien je pourrais en retrouver.
Peut être les
trouverais-je parmi les morts.
Ecoutez-moi mes chefs, mon coeur est
triste et malade.
A partir de cette heure que marque le soleil, jamais
plus je ne combattrais."
"Nos pères nous ont transmis de nombreuses lois,
qu'ils avaient
apprises eux-mêmes de leur pères.
Elles disaient de traiter les hommes
comme ils nous traitent,
que nous ne devions jamais rompre un accord
les premiers,
que c'était une honte de dire des mensonges,
que seule
la vérité devait être dite."
Chef Joseph (chef des Nez percés).

"Qu'est ce que la vie?
C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit.
C'est le souffle d'un bison en hiver.
C'est la petite ombre qui
court dans l'herbe et se perd au coucher du soleil."
Crowfoot (chef des Blackfeet)

"Je
ne comprenais pas alors tout ce qui s'est achevé là.
Quand je
regarde maintenant vers le passé du sommet de mon vieil âge,
je
peux encore voir les femmes et les enfants étendus,
massacrés, les
corps jonchant le sol du ravin.
Je les vois aussi clairement que
lorsque je les ai vus avec mes yeux encore jeunes, et je peux voir
qu'autre chose est mort dans cette boue sanglante, enseveli dans
la tourmente de neige, le rêve d'un peuple à été brisé là.
C'était
un beau rêve,
et moi à qui une si grande vision a été donnée dans
ma jeunesse,
vous me voyez maintenant comme un vieil homme
pitoyable qui n'a rien fait,
car le cercle de la nation est brisé,
il n'y a plus de centre depuis longtemps
et l'arbre marqué d'une
cicatrice est mort."
Black Elk (Chef Sioux) survivant du massacre
de Wounded Knee

Chef
Seattle
(chef de la
tribu des Dwamish)

Comment peut-on acheter ou
vendre le ciel,
la chaleur de la terre;
cette idée nous semble étrange;
la fraîcheur de l'air et le scintillement
de l'eau ne nous appartiennent pas.
Comment pouvez-vous nous les acheter ?
Chaque parcelle de cette terre est sacrée
pour mon peuple, chaque aiguille
de pin luisante, chaque rive sableuse,
chaque brume dans les bois sombres,
chaque clairière ou chaque insecte
bourdonnant est sanctifié dans la mémoire
et l'expérience de mon peuple;
la sève qui court à travers les arbres,
charrie les souvenirs de l'homme rouge.

Nous faisons partie de la terre, et
elle fait partie de nous.
Les fleurs parfumées sont nos soeurs;
le cerf, le cheval, le grand aigle,
ceux-là sont nos frères.
Les crêtes rocheuses, les sucs de
la prairie, la chaleur du corps du cheval
sauvage et l'homme, tout cela appartient
à une même famille.

L'eau étincelante qui court dans
les torrents et les rivières, n'est pas
que de l'eau mais le sang
de nos ancêtres.
Si nous vous vendons notre terre,
vous devrez vous souvenir qu'elle est
sacrée et que chaque reflet dans l'eau
limpide des lacs parle des évènements et
des traditions qui ont marqués la vie de
mon peuple.
Le murmure de l'eau, c'est la voix
du père de mon père.
Les rivières sont nos soeurs, elles
étanchent notre soif, elles portent nos
canoës, et nourrissent nos enfants.
Si nous vous vendons notre terre,
il faudra vous en souvenir;
et il faudra apprendre a vos enfants que
les rivières sont nos soeurs et
les vôtres, et désormais vous devrez
donner aux rivières la tendresse qu'on
accorde à toutes soeurs.

Dans les villes de l'Homme
Blanc il n'y a
pas de coin tranquille, nulle part on ne
peut y écouter bruire les feuillages du
printemps ou le froissement d'ailes des
insectes, mais peut-être est-ce pour cela
que je suis un sauvage et ne comprend pas.
Le fracas me semble insulter mes oreilles,
et qu'y a t il dans la vie d'un homme,
s'il ne peut écouter le cri solitaire
d'un engoulevent ou les discussions des
grenouilles autour d'un étang, la nuit ?
Je suis un Homme Rouge et
je ne comprend pas;
l'indien préfère le bruit subtil du vent
qui ride la surface d'un étang et l'odeur
du vent, purifié par la pluie de midi ou
parfumé par le pin pignon.
L'air, l'air est précieux à l'Homme Rouge,
parce qu'il sait que toute chose partage le
même souffle; la bête, l'arbre et l'homme.
Ils partagent tous le même souffle.

Un de mes amis,
qui partage cette passion pour le peuple Indien,
m'a écrit ceci:
"Je trouve cette culture très belle et pleine de sagesse dont notre
civilisation dite "moderne" pourrait s'inspirer".
J'espère que j'ai réussi à t'expliquer ma passion,
par leur sagesse, leur respect de tout être, de leur mère, la
terre....
Qui est aussi la notre!
Tout être à le droit de vivre sur cette terre, aucun homme n'a le
droit de décider de massacrer ne serait ce qu'un seul homme,
nous sommes tous les fils du même Dieu....





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